Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 11:01

Oh, non, Madame, ne faîtes pas de promesses que vous n’êtes pas certaine de vouloir tenir…

Il y a tant et tant de lettres auxquelles vous n’avez pas répondu… je ne vous le reproche plus.

Mais s’il advenait que cette lettre, tout comme la précédente, vous entraînait à laisser s’exprimer vos réactions

et à me faire partager les sensations que votre sexe et votre cul auraient pu connaître…

Je viendrai alors en reprendre toutes les mesures dès que vous m’en prierez instamment.


Nous étions là, complices uniques dans leur attente comme nous pouvions l’être dans nos jeux.

Et même si ce n’est pas vrai, il faut croire à cette légende du premier matin du monde.

Noyés dans le regard de l’autre, nous nous déshabillions avec une douceur, une retenue qui ne sont que la timidité des nouveaux amants.

Ces deux globes absolument imberbes et si proches de votre toison si bien taillée  sont le chef d’œuvre absolu de…Dieu ? Dame Nature ? de vos géniteurs ?

caresse fesse (Copier)

Dans la rue, je me doute qu’il aimante le regard des autres hommes. Et je n’ignore pas que des regards vous poursuivent … Les autres femmes vous en envient et vous en détestent.

C’est le cul sublime et triomphant d’une superbe ogresse, affamée de son homme et de plaisir, et cela se voit, qui remonte les boulevards. 

Que ne suis- je Michel Ange ou Polyclète pour le copier dans le marbre et pour l’éternité!

Pourquoi n’ai- je pas le talent de Courbet ou de Modigliani pour le coucher sur la toile?

Il passerait ainsi à la postérité comme celui de la Vénus de Milo. Il mérite sa place dans les musées. Car, oui, c’est une véritable œuvre d’art comme seule la nature sait en produire. 

Que ne suis- je compositeur pour lui composer un Te deum à faire vibrer sous les doigts d’un organiste de génie les grandes orgues de Notre Dame!

Pourquoi n’ai- je pas les dons d’Ovide, de Ronsard ou de Baudelaire? Il serait alors, au travers de mes poèmes, objet d’étude dans les écoles, sujet de thèse dans les universités. Il connaîtrait toute la gloire qu’il mérite.

Pourquoi n’ai-je pas l’œil d’Helmut Newton (et son appareil !) pour en faire d’émouvants tirages, argentiques ou numériques mais certes diaboliques ! 

Enveloppé dans ses dentelles, sous votre jupe, il en appelle immédiatement à mes cinq sens :

Je le vois, et vous ne pouvez douter, Madame, du plaisir qu’y trouvent mes yeux

je le sens, et vous savez maintenant combien je suis devenu avide de vos senteurs

je le touche, car ne faut-il pas que mes mains l’ouvrent, pour satisfaire ma vue et mon odorat ?

je l’entends, vous ne pouvez avoir oublié les furtives mélopées que je lui ai fait quand je fouillais votre antre.

je le goûte, ultime caresse, aussi rare qu’audacieuse mais combien enivrante.

J’en suis enveloppé, pénétré. J’en bande sans rémission.

Non, décidément non, ce n’est pas une simple chute de reins, un cul pour le vulgaire !

C’est un monde fantastique, une  symphonie de volupté, de luxe et de beauté, une étape de luxure gourmande sur la carte du désir et du plaisir. 

Il attire et retient la caresse, la griffure légère qui le font frissonner. Il appelle clairement les claques qui le stimulent, autant qu’elles enflamment votre cérébral.

Levez- vous, marchez, il danse! Il danse dans la lumière tamisée qu’il capte dans la pénombre où vous promenez nue,

sans honte, fière de lui sous le regard allumé de « l’homme », dans la chaleur des désirs. A chacun de vos gestes, il  soulève sa masse, défiant toutes les lois de l’apesanteur.

Allongez- vous, et il s’abandonne, s’étale un peu, se met à l’aise, certain de son effet sur moi.

Il brille, il irradie dans les reflets de la chambre. Dans la nuit, c’est mon astre blanc où je m’illumine.

Dans le jour il sourit, il rit, il joue, il m’aguiche bien souvent et en tout lieu. Souffrez que je ne vous dise pas tout…

Surtout, là, maintenant ou plus tard, et quand il m’est par définition inaccessible. 

 fesses tendues (Copier)


Et je ne parle pas de sa douceur, de son moelleux dont il soupire sous ma bouche et sous mes doigts, de sa saveur de pain d’épices sous ma langue, entre mes lèvres.

La jouissance passée, je l‘entends respirer calmement, rassasié, apaisé. Comme votre poitrine, comme votre ventre.

En un mot, un tel cul, c’est l’absolu, la fin et le début de tout, l’alpha et l’omega du sexe féminin.

Il m’attire, me fascine, m’hypnotise, me magnétise comme les yeux du serpent.

Il peuple mes rêves solitaires de fantasmes inavouables…non, avec vous, Madame, je reste honnête : aucun fantasme (que vous provoquez sans le savoir) n’est vraiment inavouable ici,

mais je ne puis tout vous dire sans que vous m’y invitiez…or donc, fantasmes potentiellement avouables mais tout à fait masturbatoires…

Et alors, je ne suis plus dans mes doigts, mais dans ce canyon obscur dans lequel je me sens ma langue, mes doigts, délicieusement à l’étroit…

Madame, croyez m’en, un jour ou une nuit je saurai bien vous convaincre d’y laisser entrer mon oriflamme. Je vous convertirai à ce plaisir inversé que l’on dit être une douce et infinie brûlure. 
Car avec un cul pareil, il faudra bien un jour, qu’enfin,… je vous encule, Madame. 

 

Je vous l’ai dit, je viendrai donc en reprendre toutes les mesures dès que vous m’en prierez aussi clairement qu’instamment.

A ce moment privilégié, Madame, même si vous ne savez pas l’exprimer, j’ose espérer que vous ne me cacherez pas vos désirs et vos aspirations et qu’enfin je sentirai que vous aimez prendre ma queue entre vos lèvres.

L'idéal serait que vous vous en saisissiez lorsqu’elle est encore molle dans votre bouche, et tout doucement l'amener à grandir, à durcir.

   
J'aimerais que vous aimiez sentir cette raideur évoluer de plus en plus entre vos lèvres, lorsque vous me sucerez, et que votre langue fera le tour de mon gland,  qu'elle longe mon sexe, avant de s'attarder sur mes bourses, qui à leur tour se durciront.

Vous me branlerez dans le même temps, et VOUS VOUS branlerez, avant de me laisser à nouveau stimuler votre sexe, votre anus pour vous…encourager, pour vous exciter.

 

A présent, Madame, bandant et excité, je m’écarte de vous, je vous laisse peut-être frissonnante, les yeux brillants, la culotte mouillée…

J’y dépose de furtifs baisers.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
c'est si doucement exprimé que ça donnerait presque l'envie de se laisser aller à recevoir...ces hommages!
Répondre
V
j'ai lu et relu cette lettre et la relirai probablement, comme si elle était adressée à ... mon cul ! Je me réjouis de découvrir vos autres textes
Répondre
D
Quelle belle idée de rédiger une lettre à un cul! Vous en parlez si bien et de façon tellement... troublante.
Répondre

Présentation

  • : COMPLICITE(S) TOUJOURS...
  • : A rêver, à vivre, à écrire, à revivre !
  • Contact

Archives

Catégories

Liens