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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 16:49

Elle enfouit son visage au creux de mon épaule, sa bouche sur mon oreille :

« Je m'ouvre volontairement à toi, mon cœur et mon corps, comme une écolière, je vais à l'école de l'amour et je demande à mon Maître: étourdis mon esprit, fais battre mon cœur, fais frissonner mon épiderme, fais vibrer mon ventre, mes seins, mon corps, embrasse moi à l'infini ...possède moi de la tête aux pieds, pénètre moi jusqu'à l'extase... par le vagin , l'anus, par ma bouche, par mes yeux, jusqu’à mon cœur, ma tête tu es déjà dedans. »

Elle approche encore plus sa bouche de mon oreille et dans un souffle :
« Je me donne à toi, je te désire, je veux t'appartenir, être la servante de tes plaisirs qui deviendront mes plaisirs. Rends-moi fière d’être ta muse, apprends-moi à l’être encore plus.

Je veux être ton élève et ta vestale, et la prêtresse de tes désirs, apprends-moi la musique que tu aimes, fais moi lire les livres que je ne connais pas, punis-moi si je suis mauvaise élève, fais de moi, pour toi et rien que pour toi ta… ta… ta Salope la plus sublime, j’ai toujours trouvé ce mot vulgaire, machiste mais depuis toi… c’est comme une caresse. Apprends-moi… guide-moi toujours… ne me prive jamais de tes mains… Apprends- moi la sexualité, l'érotisme, et le bonheur.

Laisse-moi le bonheur inconnu d’être aussi, parfois, Ta Maîtresse… je rêve de te combler, te surprendre en étant la maîtresse de ta queue, de tes couilles, la maîtresse de tes tétons que je veux martyriser de mes baisers, je veux être la maîtresse de ton cul, Mon Maître d’amour… »

 

Je la redresse doucement, tendrement pour qu’elle me regarde la regarder, je baise ses lèvres, prends son visage de mes mains : « Valérie, Ma Muse, qu'y a-t-il entre Toi et Moi? Allons, cherche un peu ...fais travailler tes neurones... dis le moi donc…tu ne sais pas ?

Il y a ...   ET… alors, toi et moi, tentons de vivre ce « ET » qui, de deux mots, en fait un seul ; je ne sais plus qui a dit qu’hier est l'Histoire, demain est le Mystère, mais aujourd'hui est le Cadeau,
C'est pour cela qu'on l'appelle le PRESENT. Vivons notre présent, ce présent tombé par hasard sur nous hier… Plus tard, on fera poser une plaque commémorative dans nos toilettes !!! »

Nous rions doucement, j’aime quand elle sourit, tout s’illumine… « Mais, dis donc, je serai obligé de faire écrire sur cette plaque que c’est là que tu m’as menti pour la première fois… »

« C’est du passé, mon Vladi, n’y pensons plus, et ce n’était pas un vrai mensonge… J’ai hâte de vous essayer mes achats…»

Elle quitte prestement mes genoux, va vers le lit où tout est éparpillé…

« Viens… Commençons… Viens, que j’enlève d’abord ton boxer…Oh… dis donc… regarde toi-même… oui, je sais, tu le portes depuis plus de 24 heures mais quand même… Mais à ce propos, tu as dit que tu étais monté dans la baignoire mais que tu ne t’étais pas lavé… et tu as remis ton boxer ???

Pourquoi ne t’es-tu pas lavé ? »

« Je ne sais trop, je pensais à autre chose, sans doute… »

« Je ne te crois pas… dis-moi pourquoi… sois sincère… je crois le deviner… mais j’ai envie de te le faire dire…être sûre de ne pas me tromper… Dis le, Vladi… »

« Pour que ce soit toi qui me laves… »

« Mais tu m’as raconté que tu avais fait couler l’eau froide… je ne comprends pas ? Tu voulais juste te laver les pieds ? »

« Arrête…tu sais bien que non… »

« Alors, dis le… »

« Je ne me suis pas lavé pour que… parce que j’ai eu bizarrement envie que ce soit toi qui me laves »

« Que je te lave ? Mais quoi donc… dis le, avec ces mots que tu n’oses prononcer… »

 

Je t’aime, même si c’est invraisemblable, et je sais maintenant que tu m’as aimée, même si je n’ose y croire, j’ai ressenti ta tendresse, ta douceur quand tu m’as essuyé les fesses et même honteuse je me suis abandonnée et t’ai laissé faire ; je sais maintenant qu’il me sera impossible de ne pas penser à cet instant incroyable, de ne pas penser à toi chaque fois que je… chaque fois que je me retrouverai dans la même position, demain, après-demain, dans un mois… Et c’est parce que tu m’as débarrassé de ma pudeur, parce que tu nous as plongés dans une complicité mystérieuse qu’à l’avenir, j’oserai te demander à nouveau de… m’essuyer les fesses, me laver…tout partout…

J’aurais tant aimé que tu aies envers moi la même confiance et que tu me demandes…que tu oses à ton tour me demander…  

Et c’est parce que je t’aime que je vais laver les tiennes… Même si tu ne m’offres pas le plaisir de dire les mots … ces mots qui te gênent et m’excitent… »

 

Elle me prend par la main, m’emmène devant le lavabo…

« Pas besoin de prendre de douche, il n’y a que tes fesses qui réclament … mes soins !

Appuie-toi au lavabo en te penchant… écarte bien les jambes… Je fais couler un peu d’eau froide… pour réveiller tes sensations…

Penche-toi un peu plus, mon amour, recule juste d’un pas, ne bouge pas, laisse-moi regarder…

Crois-moi, je t’en supplie, je me sens tellement fière d’être celle … celle à qui tu t’abandonnes dans ce moment tellement intime, comme moi je me suis abandonnée à toi…

Oh oui, j’aime que tu fermes les yeux… Ecoute ma tendresse, écoute mes mots, ma folie…

J’ai envie que l’élève dépasse le maître !

Je mouille mes doigts sous l’eau, je les frotte sur le savon…

Ne te contracte pas, laisse ma main glisser le long de ta raie…tu en as bien besoin…

Aimes-tu que je commente ce que je fais ?

Sens mon immense tendresse dans le doigt qui nettoie le bord de ton antre, ton petit trou n’en revient peut-être pas plus que tu n’en reviens toi-même… voilà, encore un peu, je glisse mon doigt dans ton anus pour faire son intérieur tout propre, tu sens mon index qui entre et ressort ?

Juste encore un peu de savon… Voilà, je m’enfonce bien dans ton cul… je te rince maintenant… je mets de l’eau partout par terre, tant pis…

Tourne-toi maintenant, il faut que je lave tes couilles, tu as transpiré… et ton sexe… tu as sûrement fait pipi en même temps… Non, pas de savon pour ta queue… Décalotte-toi… que ma langue puisse le laver…

S’il te plaît, ouvre les yeux maintenant, regarde moi, j’ai besoin de voir tes yeux, j’ai besoin de lire dans ton regard… que tu es heureux que je fasse sur toi tout ce que tu fais sur moi… Merci, mon amour, mon Maître d’amour ! »

« Tu me rends … quand tu me prends… tu me rends… tu m’apprends… »

« Dans le poème que tu as  écrit tout à l’heure, quand tu étais seul et que, dehors, je me sentais perdue, tu as écrit…attends… je vais me rappeler… tu as écrit ‘’tu as léché ce fruit défendu, cet endroit qui était secret jusqu’à toi, tu m’as donné cette caresse inconnue…ou méconnue’’, ce n’est peut-être pas du mot à mot mais… que voulais-tu dire ? »

« J’ai exprimé ce que je ressentais, la stricte vérité … ce que, je crois, tu as compris… mais cela encore, tu veux que je le dise… »

« Oh oui ! »

« Avant toi, la vallée de mes fesses était une région que nul n’avait approché… Excepté le toucher rectal pratiqué par mon toubib… personne n’a exploré ma caverne… et la caresse méconnue, c’était celle que ta langue m’a offerte… »

Elle se jette sur moi, m’étreint avec une ardeur, une force… bouleversante !

« J’ai été la première ? Vraiment ? Ton petit trou à toi aussi était vierge ? Avec les dizaines de femmes que tu as séduites ? »

« Eh oui, ma sorcière… toi aussi, donc, tu as eu la virginité de mon anus… ! »

«  Jamais, jamais, jamais, je n’aurais pensé possible…moi, vierge de partout ou presque… ne sachant quasiment rien faire… découvrir avec toi la folle exaltation de tout faire… et toi m’avouer que tu n’avais jamais connu… la caresse d’une femme… tu vas me tuer d’émotions ! »

Elle défait l’étreinte de ses bras, reste devant moi, à quelques centimètres, je sens le souffle de son haleine, elle me regarde tout au fond des yeux, ses yeux brillant toujours de ces étoiles…j’aperçois qu’elle soulève sa robe, mais je ne la quitte pas des yeux, elle enlève sa culotte…

« Regarde mon émotion, mon cosaque fou…regarde l’excitation qui ne me quitte pas… [elle retourne sa culotte qu’elle me met sous les yeux]…tu me touches, je coule, … tu me parles, je mouille… Vladi, mon unique amant, je n’ai plus honte de te montrer à quel point je salis ma culotte… ta tendresse m’a débarrassé de toute pudeur… »

 

Je pose mes lèvres sur l’étoffe qu’elle me présente, puis sur ses lèvres…

 

« Nous devenons les amants les plus fous, les plus merveilleusement pervers de la terre… Et s’il y en a d’autres, je m’en fous et m’en contrefous ! »

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commentaires

M
Essoufflée, excitée. J'admire la délicatesse avec laquelle vous faites sauter les verrous de la pudeur.
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S
Epoustouflant. Torride. Je m'en vais au début!
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