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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 16:07

Ton écrin carminé renfermant une fleur si fragile s’ouvre devant moi, Ma mie et déjà tu gémis.

 

Tu souris, un peu gênée, non de ce cadeau inattendu, offert si effrontément, mais de mon regard qui t'enflamme et de ton excitation intense.


Tout à l'heure, seul mon regard le caressera de façon appuyée.

Certaines y verraient un regard indécent mais moi j’en fais un jeu : je veux voir combien de temps tu vas réfréner le désir de me demander que j’y pose ma bouche affamée, ma lenteur inattendue t’excitera encore plus : gêne, peur, scrupule ou simplement faire durer le plaisir de l’attente ?


Aucun poil entre toi et moi, juste cette tension sexuelle (textuelle, me diras-tu ici…) qu’on pourrait presque saisir.


Ton intimité exhibée, j’imagine, un court instant que tu craignes que j' y décèle un défaut, une aberration dans la lumière crue et que tu fermes les yeux pour ne plus me voir te regarder...tu sais que ton grain de beauté ne m'est plus inconnu pourtant. 

 

Tu commences à resserrer tes cuisses (et tu sais que je vais t'imposer de les laisser écartées...) quand, tes yeux dans mes yeux, j' approche mes lèvres des tiennes et souffle doucement sur ces pétales offerts au cœur desquels un bourgeon rosé se tend déjà vers moi, gonflé de désir.


Je décide enfin de fouiller de ma langue ces abysses brûlants afin d’atteindre cette perle aussi érectile que les bourgeons de tes seins le sont devenus...


Abandonnée, tremblante du désir d’être fouillée, léchée, aspirée, jusqu’à l’extase, tes mains emprisonnent mes cheveux avec impatience.

 

J’aime ton avidité perfide, et tu aimes, toi, la façon dont je joue à effleurer puis dévorer alternativement, le manque total de décence de ma faim de toi.

 

Vais-je boire tout ce fluide ou venir en répandre un peu sur tes autres lèvres lorsque le plaisir t’aura soulevée et m’aura repoussé ?


Ou bien ne pourras-tu t'empêcher de te retourner impulsivement pour me présenter tes fesses (que j'aurai mesurées...) en me murmurant:

 

"Mon doux maître, mon cul t'appartient puisque je te l'ai offert... fais le rougir sans faiblesse avant de m'exciter de ta langue si douce ..."

 

                                                  

                                                   4pattes (Copier)

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commentaires

L
Très excitant à lire...un plaisir qui se délecte des mots et des images offertes...
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